Un atelier sur la défense de la démocratie grâce à l’éducation sur les médias a été organisé par Taiwan, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et la Slovaquie dans le cadre du Programme de coopération et de formation mondiales (Global Cooperation and Training Framework - CGTF), du 9 au 10 novembre 2021 à Taipei.
Organisé par le ministère des Affaires étrangères (MOFA), la Fondation taïwanaise pour la démocratie (TFD), l’American Institute à Taiwan (AIT), l’Association d’échanges Japon-Taiwan (JTEA), le Bureau britannique de Taipei (BOT) et le Bureau économique et culturel slovaque à Taipei (SECOT), cet atelier virtuel était le troisième du genre dans le cadre de la plateforme multilatérale.
Selon le MOFA, l’atelier a réuni des responsables tels que le vice-ministre des Affaires étrangères Harry Ho-jen Tseng [曾厚仁], le président du TFD You Si-kun [游錫堃], la directrice de l’AIT Sandra Oudkirk, le représentant de la JTEA Hiroyasu Izumi, le représentant du BOT John Dennis et le représentant du SECOT Martin Podstavek. Plus de 100 experts et autres participants d’Europe et d’Asie-Pacifique ont également pris part à l’événement.
Dans son discours d’ouverture, le vice-ministre Tseng a déclaré que la désinformation est l’un des défis les plus complexes pour les sociétés démocratiques du monde entier, l’épidémie de COVID-19 ne faisant qu’intensifier le problème.
Située sur la ligne de front du monde démocratique, Taiwan fait l’objet d’un harcèlement incessant par la désinformation et les cyberattaques, a déclaré M. Tseng. Le gouvernement continuera à travailler avec des partenaires partageant les mêmes idées, par le biais de plateformes multilatérales telles que le GCTF, pour défendre les valeurs communes de liberté et de démocratie, a-t-il ajouté.
Faisant écho aux remarques de Harry Ho-jen Tseng, You Si-kun a déclaré que Taiwan s’efforce de renforcer sa résilience face à la guerre cognitive, le Yuan législatif continuant à faire avancer les réformes réglementaires. Le gouvernement s’est engagé à participer à des échanges d’expérience pour renforcer les capacités mondiales à répondre à ce défi sans précédent, a-t-il ajouté.
Sandra Oudkirk a de son côté déclaré que des démocraties telles que les États-Unis et Taiwan sont vulnérables aux effets pernicieux de la désinformation intentionnellement trompeuse et nuisible. En partageant les leçons tirées des campagnes de désinformation passées visant les processus électoraux, il est de plus en plus évident que le fait de discuter ces stratégies de réponse peut améliorer l’éducation aux médias et renforcer la capacité à défendre la démocratie, a-t-elle ajouté.